A la DécouVerte de Saint-Maurice Pellevoisin (et aussi un peu de Fives)
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C’est un groupe très (trop ?) important de 63 personnes qui se rassemble sous le soleil devant la médiathèque de St-Maurice Pellevoisin, à la sortie de la station de métro, pour cette DécouVerte proposée par le groupe EELV de Lille et guidée par Dominique Plancke.

La DécouVerte de février dernier nous avait menés vers Pellevoisin, le « haut » de St-Maurice. Cette fois la balade nous emmènera vers le bas du quartier, avec même une incursion sur la partie de Fives située du côté St Maurice de la voie ferrée.
La Place de la Médiathèque a accueilli par le passé une station-service. Le terrain était la propriété d’une congrégation religieuse qui a vendu petit à petit sa propriété (une partie à un pétrolier donc, puis une autre partie à LMH pour y construire la résidence du Lion d’Or). La maison de retraite l’Accueil construite par la congrégation en fond de parcelle a été reconstruite ces dernières années et est devenue un EHPAD aujourd’hui géré par le pôle hospitalier de la Catho.


Sur la grille au fond de la place le Collectif d’habitants du quartier « en attendant la médiathèque », devenu après l’ouverture de celle-ci en mars 2014 le Collectif « autour de la médiathèque » a installé une boîte à livres, qui permet l’échange.
Jusqu’en 1858, le quartier faisait partie de la commune de Fives, absorbée à cette date par Lille. St Maurice-Pellevoisin (du nom des deux paroisses qui se partagent le quartier actuel) est aujourd’hui un quartier résidentiel, avec cependant deux gros employeurs : la MEL, rue du Ballon, et l’hôpital privé de la Louvière. Mais depuis la deuxième moitié du 19ème siècle jusque dans les années 1960, c’était aussi un quartier industriel avec deux brasseries, une malterie, une grosse imprimerie, une fonderie et de nombreux petits ateliers.

Rue Gounod, rue Véronèse et avenue des Lilas, un catalogue d’architecture art déco, art nouveau et éclectique

Avant de nous engager dans la rue Gounod, rappelons que cette rue a été ouverte sous le nom d’allée Beau Séjour par Mme Lesaffre Bonduelle, avec un cahier des charges très précis qui a donné son unité à cette rue, malgré la diversité des architectures. Armand Lemay, que Mme Lesaffre avait chargé de coordonner l’ensemble, en a construit lui même plusieurs, mais il n’est pas le seul architecte a avoir participé à ce qui est sûrement l’une des plus belles rues de la métropole lilloise.
Pour une description détaillée des maisons des rues Gounod et Véronèse, Dominique Plancke nous invite à consulter le blog très complet rédigé en 2011 sur l’art nouveau et l’art déco au travers des rues de Lille et des communes alentour.
Par la rue Véronèse nous rejoignons la rue St Gabriel, qui comme la rue du Faubourg de Roubaix et la rue Eugène Jacquet est un des axes les plus anciens du quartier.
Le passage devant le lycée privé Ozanam permet de rappeler l’importance de l’emprise foncière des structures religieuses dans ce quartier avec les maisons de retraite des Buissonnets et de l’Accueil, l’ancien Séminaire (aujourd’hui Maison Paul VI), le centre de formation de l’enseignement catholique, la Mosquée El Forkane, la maison des Pères du St Esprit, l’église protestante de la rue Véronèse (ancienne Poste), etc…
Nous parcourons l’avenue des Lilas. En 1895, un certain Charles Rogez fit l’acquisition du terrain, qu’il décide de lotir afin de construire une rue bordée de maisons belles et pittoresques. il confie la direction du chantier à Emile Vandenbergh et Léonce Hainez. Emile Vandenbergh (1827-1909), dont une rue du quartier porte le nom est connu notamment pour la construction de la Cité Philanthropique (Cité Napoléon) en 1860.  Léonce Hainez (1866-1916) est son élève. En 1904, il est nommé architecte en chef du département du Nord. Il est surtout connu pour la construction (express) du Théâtre Sébastopol, mais aussi pour une belle maison de la rue d’Antin inscrite monument historique. L’aspect de la rue a peu changé depuis sa construction, sauf quelques maisons détruites par un bombardement en 1942.

Elle se termine en impasse sur une clôture en béton qui masque la voie ferrée. C’est juste derrière cette clôture que les secours ont récupéré les corps de Matisse, 17 ans, et de Sélom, 20 ans, morts fauchés par un train le 15 décembre 2017, après qu’ils se soient enfuis avec deux de leurs amis sur les voies ferrées depuis la Cité St-Maurice à l’arrivée de policiers.
Les conditions dramatiques de la mort de ces deux jeunes du quartier et les versions officielles successives sur la présence policière ce jour là sont encore très présentes dans le quartier et à Fives.

Moins tragique, sur le trottoir à l’angle de la rue Daguerre un riverain manifestement excédé a inscrit à la craie des inscriptions « Non aux mégots ». Rue Allard Dugauquier, une voie très calme, la petite courée sur la gauche donne au fond sur l’arrière des maisons de la cité St-Maurice.

Vers un renouveau de la Cité St Maurice ?

Rue de la Cité, nous admirons d’abord le porche d’entrée de cet ensemble étonnant qu’est la Cité St Maurice. Elle est l’oeuvre de propriétaires et de commerçants du secteur réunis autour d’André-Placide Fontaine-Guichard, propriétaire du terrain, qui décident au milieu du 19 ème siècle d’ériger cette cité Saint-Maurice, avec le souci d’apporter à la classe ouvrière des logements de meilleure qualité que ceux offerts dans les courées construites à l’époque. La première pierre est posée le 18 août 1854. François Colpaert, l’architecte (qui est aussi celui de la Voûte sur la Grand Place de Lille), soigne le cadre de vie : pelouse dans la cour centrale, arbres le long des maisons, lavoirs, bains et latrines. A la dissolution de la société en 1953, les maisons sont vendues et la gestion collective est abandonnée. La Cité a connu depuis plusieurs rénovations partielles et plusieurs tentatives qui se sont heurtées à la multiplicité de propriétaires.

Nous pénétrons dans la Cité où nous sommes accueillis par Rolf Widmer  qui y habite depuis 28 ans. Il nous explique que le projet de rénovation promis depuis longtemps est enfin lancé par la SPL La Fabrique des quartiers. La Cité est habitée par des propriétaires occupants comme lui, par des locataires de propriétaires privés, par des locataires de Soliha (ex Pact). Le bâtiment collectif du fond de la Cité, propriété maintenant de Partenord est en train d’être vidé de ses habitants avant d’être transformé. Bien rénové dans les années 80, il avait rapidement souffert des politiques de peuplement qui y avaient concentré des familles et des personnes en très grande difficulté sociale.
Rolf explique que c’est aussi le trafic de drogue qui a pourri la Cité depuis une dizaine d’années, avec des appartements occupés par des dealers qui y tenaient boutique et qui filtraient les entrées de l’immeuble du fond. Depuis une spectaculaire opération policière « anti-drogue » bouclant le quartier en mars dernier la situation s’est améliorée sur ce plan là : les trafics se sont déplacés ailleurs redonnant un certain calme à la cité.

Le triangle oublié de Fives ?

En traversant la rue Eugène Jacquet, nous quittons St-Maurice et entrons à Fives par la rue du Repos dont le nom rappelle que la Place Madeleine Caulier est située à l’emplacement de l’ancien cimetière de Fives. Madeleine Caulier est une héroïne populaire lilloise qui joua le rôle de messager pendant le siège de Lille de 1708 lors de la guerre de succession d’Espagne. C’est aussi la seule femme qui a donné son nom à une station du métro lillois.
Tout cette partie de Fives au sud de la rue Eugène Jacquet est coupée du reste du quartier par la voie ferrée et par la voie rapide urbaine. Ses habitants expriment parfois le sentiment d’être les oubliés du quartier et parlent ironiquement de « triangle des Bermudes ». Rue de la Boétie la rangée de maisons avec des façades de bois rappelle que nous étions ici dans la zone non aedificandi où les constructions en bois étaient tolérées pour pouvoir être arasées rapidement en cas de conflit.


A l’angle des rues des Dondaines, du Becquerel et des Girondins, la charmante petite placette est de création récente. Le Jardin des Maguettes dans l’angle est un jardin communautaire membre du réseau des Ajoncs, comme le Pré Muché à St-Maurice. Jardin des Maguettes, la rue du Becquerel porte le nom de la rivière qui descendait de Mons vers la Deûle à travers Fives. Elle portait aussi le nom de Chaude Rivière. Et les Dondaines sont une déformation de dosdasnes qui désignaient les rives de cette rivière.

Le château de Fives

Arrivés rue Dumont d’Urville, nous croisons l’itinéraire de la DécouVerte du mois d’août consacrée à Euralille. Nous sommes en effet ici aux limites de la ZAC d’Euralille. Depuis notre passage, de nouveaux fivois ont emménagé dans les 127 appartements de la résidence Ekla Life dans la tour de 17 étages. L’immeuble de bureaux Ekla Business de 6  à 8 étages qui borde le périphérique est encore en travaux.

L’ensemble a été construit  à l’emplacement du château de Fives, qui a fait l’objet de fouilles archéologiques par l’INRAP en 2015, fouilles qui ont révélé une occupation du site du 1er siècle avant notre jusqu’au 18ème siècle.

Les Dondaines, du bidonville au parc

En longeant la bretelle d’accès au périphérique, nous nous engageons dans le Parc des Dondaines qui a remplacé dans les années 1972-74 l’immense bidonville qui était installé là depuis la fin de la première guerre mondiale. Les premiers habitants seront relogés en décembre 1971 rue du Professeur Langevin au Petit Maroc. D’autres iront rejoindre la Cité des Aviateurs aux Bois-Blancs. Aménagé en parc de loisirs, avec rocher d’escalade, terrain d’aventures et même mini-golf, le parc des Dondaines accueillera aussi la Ferme pédagogique aujourd’hui baptisée Marcel Dhenin, du nom de son initiateur, responsable de l’association Animavia.  A côté du Parc se dressait ce qu’on appelait le Château Lemoine, mais qui n’était plus qu’un classique bâtiment de type scolaire qui accueillait les centres aérés de la ville. Au début des années 90, l’ensemble a failli disparaître lors de la création d’Euralille, mais fut heureusement sauvé par la crise immobilière des années 94-95 qui révisa à la baisse la frénésie de bétonner. L’école Cornette construite sur la rue Eugène Jacquet avait été conçue pour accueillir les enfants des cadres japonais et autres qui allaient venir du monde entier travailler à Euralille…
Lise Daleux, adjointe au Maire en charge de la nature en ville, détaille les travaux réalisés ces dernières années autour de la Ferme, qui ont permis de reconquérir des espaces de pâture pour les animaux de la Ferme, et d’aménager une promenade plantée sur la partie couverte du périphérique, vers le casino. La ferme, que notre groupe traverse, est ouverte aux scolaires, mais aussi aux habitants du quartier à qui elle propose régulièrement avec Animavia des animations.
Nous retournons à St-Maurice en traversant la rue Eugène Jacquet pour rejoindre la rue des Jardins Caulier. Une habitante du quartier nous explique qu’une boite à livres vient d’être posée dans le petit square de la rue du Château, initiative commune de l’école des Dondaines et du Collectif Autour de la Médiathèque.

Le comité Jacquet et la vie des lillois pendant la première guerre mondiale

En face de la très belle maison bleue en bois, une grande maison récemment restaurée porte une plaque rappelant qu’Eugène Jacquet y vécut au début du 20 ème siècle (avant d’aller habiter rue Denis Godefroy où il fut arrêté).  Eugène Jacquet était un notable, socialiste, franc-maçon, pacifiste, riche négociant en vin, responsable de la Ligue des Droits de l’Homme. Pendant la première guerre mondiale alors que Lille était occupée, il prend en mars 1915 la succession d’un officier français à la tête d’un réseau d’aide aux nombreux soldats qui ont combattu et qui se cachent encore dans la ville. Grâce à ce réseau, 200 hommes réussiront à s’enfuir, français mais aussi aviateurs anglais.  La mission de ce qui va prendre le nom de Comité Jacquet est de récolter de l’argent, de loger, de nourrir les fugitifs et leur permettre de s’évader vers la Hollande, pays neutre, via la Belgique.  Arrêtés en juillet 1915, Georges Maertens, commerçant, Ernest Deceuninck (souvent écrit par erreur Deconnynck) représentant de commerce, Sylvère Verhulst, ouvrier belge, membres du Comité sont fusillés avec Eugène Jacquet le 22 septembre 1915 dans les fossés de la Citadelle. Les autres membres du Comité sont condamnés à des peines de prison et à la déportation.
Jérémie Crépel, adjoint au Maire (EELV)  invite les participants à la DécouVerte à aller visiter avant le 11 novembre dans le grand hall de l’hôtel de ville la très documentée exposition « Des Lillois dans la Grande Guerre » conçue par le service des archives municipales , qui évoque le comité Jacquet, mais aussi Léon Trulin et Louise de Bettignies et la vie de lillois plus anonymes entre 1914 et 1918.
Un peu plus haut, sur le trottoir d’en face, sur la façade murée du n°14 on devine plus qu’on ne lit l’inscription « imprimerie polonaise », témoignage de l’importance de l’immigration polonaise dans le Nord Pas de Calais. C’est sans doute la dernière fois que l’on verra cet immeuble, puisque la MEL, qui l’avait acheté en 1990 (!) a décidé le 19 octobre de le vendre au bailleur social Partenord, avec la parcelle à l’arrière qui donne sur la rue du Château, pour qu’il y construise 6 logements sociaux.

Le chien Maurice et le faubourg des pépinières

Arrivés sur la Place Désiré Bouchée, plus connue sous le nom de Place Blanche, Dominique Plancke nous signale l’atelier d’arts graphiques et picturaux de Ludovique Tollitte, à l’angle de la rue du Château. Ludovique a participé avec le Centre Social Albert Jacquart à la réalisation le 13 octobre dernier d’un ouvrage distribué aux enfants de moins de 6 ans : « dans le quartier du Chien Maurice »


Face à nous le chantier de la Zac de la pépinière vient de démarrer. Environ 260 logements et des surfaces de commerces, d’activité et des services sont prévus sur ce terrain de 1,7 hectares dont la plus grande partie était un terrain municipal qui a longtemps abrité la pépinière Van Den Heede à qui avait succédé le fleuriste Vallez. Le projet prévoit des immeubles de 4 à 5 étages, mais aussi des « plots’ de 9 étages en fond de parcelle. Les images présentées sur les panneaux ne déclenchent pas l’enthousiasme des « découvreurs » du jour : l’architecture proposée ne brille pas pas son originalité ni sa qualité.

Par ailleurs, 5 propriétaires ont refusé de céder leurs maisons sur la rue du Faubourg de Roubaix. L’utilité publique du projet et la procédure d’expropriation ont été contestées aussi. C’est la Cour d’Appel qui devra se prononcer. L’indemnisation proposée est faible et ne correspond pas aux prix du marché et ne permettra pas aux personnes concernées (dont l’un exerce aussi là une activité de garagiste) de se reloger dans les mêmes conditions. L’une des familles avait déjà été expropriée lors de la rénovation de St-Sauveur dans les années 60. Le chantier va donc débuter par le fond de la parcelle.

Le plus vieux château de St Maurice des Champs va disparaître

Au 19 ème siècle, le quartier de St Maurice des Champs est très prisé par les industriels lillois qui y font bâtir des « châteaux » ou « campagnes », au vert au milieu des pâtures, qui leur permettent de prendre l’air et de recevoir le dimanche. Beaucoup ont disparu, il en reste des témoins remarquables comme l’actuelle Mairie de quartier ou la maison de retraite des Buissonnets rue de la Louvière . Au numéro 104 de la rue du Faubourg de Roubaix un panneau annonce que l’hôtel Florin, la plus ancienne « campagne » de St Maurice des champs, construite en 1841 par Achille Florin, un industriel du Vieux-Lille, va disparaître pour être remplacée par un immeuble de logements d’une banalité architecturale affligeante. Sa protection au titre de l’Inventaire du Patrimoine Architectural et Paysager de la MEL n’a pas suffi. Inoccupé depuis une dizaine d’années il s’est dégradé, la mérule a été évoquée et cela a permis de le déclasser. D’un projet d’une vingtaine de logements, on est arrivé à un immeuble de 38 logements, qui va aussi sacrifier les magnifiques arbres du parc.

Le square des horticulteurs, un modeste jardin très attendu

A l’angle de la rue de La Madeleine et de la rue du Faubourg de Roubaix, une petite parcelle est en friche depuis plusieurs années,  à l’emplacement d’une ancienne station-service, puis d’une station de lavage écolo de voitures. Le projet de jardin affiché sur le grillage a mis longtemps à aboutir. Une première esquisse dès les années 2010 a été retoquée en 2014 par l’ABF. Depuis plusieurs versions se sont succédées, avec même entre temps un raté juridique qui a permis à un promoteur de prendre possession du terrain, d’abattre les arbres présents sur le site et de commencer à y commercialiser un immeuble. Mais c’est le passé, et il semble que l’on voie enfin le bout du tunnel pour cette petite parcelle qui va devenir le square des horticulteurs, avec trois ambiances différentes, étagées sur la pente du terrain, et une clôture mur-grille qui donnera le sentiment que ce jardin est la prolongation naturelle du « château » voisin.
Ce square aux dimensions modestes va offrir un petit espace de respiration bienvenu dans un quartier où, comme dans toute la ville, la volonté de bâtir et de densifier chaque parcelle, risque de rendre la ville irrespirable et invivable, alors même qu’elle compte très peu de superficie d’espaces verts par habitant. Le motif louable avancé par certains d’utiliser la ville existante pour ne pas construire sur des terres agricoles pourrait être entendable si en même temps les mêmes ne continuaient pas en réalité à y construire centres commerciaux et plate-formes logistiques.

Un commerce local dynamique qui résiste aux grandes surfaces et à l’e-commerce

Après avoir salué Koevy Ho le gérant de la Maison de la Presse et Merzouk Abbas le gérant de la boucherie, qui témoignent d’un dynamisme commercial  qui résiste bien à la proximité du centre commercial Euralille et des supermarchés monsois proches, et dont les commerces sont des lieux de rencontres appréciés par les habitants du quartier, nous admirons la remise en état du clocher de l’église St Maurice des Champs, prise en charge par la Ville, propriétaire  du monument, pour près de 700.000 €.
La DécouVerte s’achève au point de départ devant la médiathèque
Dominique Plancke invite les participants à demander à la Mairie de Quartier la brochure « Laissez vous conter St Maurice Pellevoisin« , publiée en mars 2014 par le service Ville d’Art et d’Histoire, avec l’aide de la commission patrimoine du Conseil de quartier.

Prochaine découVerte le samedi 22 décembre à 14 h 30

Crédits photos : Marc Santré, Dominique Plancke et Philippe Lagatie

Une réflexion au sujet de “A la DécouVerte de Saint-Maurice Pellevoisin (et aussi un peu de Fives)

  1. Encore merci à toute l’équipe d’EELV-LILLE d’avoir organisé ces visites ainsi que les comptes-rendus très détaillés.

    Alain

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