DécouVerte de Lille Centre 21 avril 2018
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Le rendez-vous est fixé à 14 h 30 au métro Lille Grand Palais. Il fait très chaud pour une fin avril, mais les 36 participant·e·s à la DécouVerte du jour vont surtout devoir affronter le pic de pollution aux particules fines que subit la région depuis deux jours.

Dominique Plancke, qui, comme à l’accoutumée, guide cette balade, nous présente l’itinéraire du jour qui va nous mener jusqu’à la station de métro Mairie de Lille. Au fil des rues de l’ancien « quartier latin lillois », nous évoquerons l’avenir de la friche St Sauveur et la place de la nature dans une ville qui se densifie sans que la place de l’espace public soit toujours prise en compte.

Sur le boulevard Louis XIV ont été érigés à la fin du XIX ème siècle l’Institut Pasteur, les Arts et Métiers, et de l’autre côté la Gendarmerie et le Collège Franklin. Le boulevard était fermé à son extrémité vers l’actuel siège de région par la porte Louis XIV, édifiée dans les années 1870 et détruite dans les années 1930 lors du démantèlement des remparts. Elle ressemblait à la Porte de Dunkerque, seule témoin qui subsiste aujourd’hui de cette enceinte construite après l’agrandissement de Lille en 1858 avec l’absorption de Wazemmes, Fives, Esquermes et Moulins.

Initialement le Boulevard du Maréchal Vaillant devait rejoindre le boulevard de Belfort, mais la construction de la Gare St Sauveur l’a réduit à un moignon. Les arbres qui l’ornaient ont été malheureusement abattus en mars 2014 dans la semaine qui a suivi les élections municipales, pour gagner quelques malheureuses places de parking. Le monument étrange qui subsiste au milieu du boulevard  est le socle du monument aux morts de la Police qui est parti avec le commissariat de Police à Lille Sud. Le bâtiment du commissariat a été restauré pour abriter la mission locale et la Maison de l’emploi.

Nous nous engageons dans l’avenue Eugène Varlin  qui accueille depuis 1925 le groupe d’Habitat à Bon Marché « Gustave Delory » avec une architecture de grande qualité, aujourd’hui encadré par « les petits gris » petits bâtiments HLM construits dans les années 60.

De l’autre côté de l’avenue Hoover, sur le site entouré de palissades colorées entre le siège de région et Lille Grand Palais, doit s’élever dès l’année prochaine l’immeuble Biotope. Nous étions passés là lors de la Découverte du mois d’août 2017. Le projet devait alors accueillir l’agence européenne du médicament qui doit quitter la Grande-Bretagne pour cause de Brexit. La candidature de Lille n’ayant pas été retenue (seuls les délégués français ont voté pour), le promoteur a proposé son projet à la MEL, qui en quittant son site historique de la rue du Ballon, deviendra donc locataire ici de 30000 mètres carrés de bureau.

L’itinéraire cyclable vers Fives a été rétabli sur le côté du chantier le long de l’hôtel de région, mais il bute quelques centaines de mètres plus loin sur le Pont de Fives officiellement fermé à la circulation des vélos du fait de la dégradation de la voie qui enjambe les voies ferrées. Une pétition a été lancée à Fives pour que l’accès soit rétabli provisoirement.

Nous revenons vers le centre par la rue des déportés, avec une halte devant la Noble Tour, le plus ancien élément d’architecture militaire de la ville, qui faisait partie du plan de défense de Lille lors de la guerre de Cent Ans contre les envahisseurs français. C’est Philippe le Hardi, qui en décide la construction en 1402 et la confie à Jehan Sceutre. La tour souffre du siège de Lille et Vauban la restaure en 1672 afin qu’elle retrouve sa place dans son nouveau schéma défensif de la ville. L’incendie de l’église St Sauveur en 1896 abîme la tour, et déjà une partie du mur s’effondre. Après la deuxième guerre mondiale elle devient un lieu de mémoire de la Résistance inauguré par Charles de Gaulle et Augustin Laurent en 1959. Julien Dubois, adjoint au maire en charge du Patrimoine nous explique que le dimanche 25 mars 2018, un pan de mur s’est effondré de l’édifice dont la restauration était prévue en 2019. Des travaux de mise en sécurité vont être engagés prochainement avant une restauration plus importante.

Un havre de paix

Le square du Réduit est ce qui reste de l’ancien Square Ruault, dessiné dans les années 1870 par le paysagiste Barrillet-Deschamps (qui a aussi dessiné le Jardin Vauban). Il a été amputé par la construction de l’hôtel de ville, mais depuis la mise en place du nouveau plan de circulation en août 2016, c’est devenu un havre de paix, l’un des jardins les plus calmes et agréables de la ville, qui permet aussi d’admirer la magnifique façade arrière de l’hôtel de ville. Derrière les grilles se dressent les bâtiments du Fort St Sauveur, construit à partir de 1673 par Vauban et qui abrite depuis sa création les services du génie. La chapelle au centre (1707) est un bel exemple d’architecture classique française, en pierre de Lezennes, avec une façade décorée d’un bas relief où deux génies soutiennent les écus de France et de Navarre. Plutôt que pour repousser un ennemi extérieur, le Fort a d’abord été conçu pour impressionner la population du quartier populaire de Saint-Sauveur. Dans le square sur le mur d’enceinte du Fort a été incrusté un élément de l’ancienne Porte de Tournai démolie en 1925 . Cette porte de l’agrandissement de 1670 était située à l’extrémité de la rue de Tournai, à -peu près à l’emplacement de la Cité Administrative.

La couverture de la Porte de Paris vient d’être restaurée. Julien Dubois nous explique qu’à l’initiative de l’ancien élus en charge du patrimoine, une trentaine de grenades noires ont été remplacées sur la rambarde en pierre qui l’entoure et qui protège le petit jardin en contrebas, grâce à un accord entre la Ville et l’ENSAM. Pendant 10 ans, ce projet initié par un enseignant de l’école a permis à 500 étudiants de se relayer dans des travaux pratiques de fonderie.

La Gare St Sauveur

En 1862, la Compagnie des Chemins de fer du Nord travaille sur le projet d’une gare de marchandises derrière le fort St Sauveur. L’idée que cette nouvelle gare devienne la seule gare de Lille en accueillant également les voyageurs n’est pas retenue alors. En 1863, le Ministre de la guerre autorise la construction de la gare de marchandises bien qu’elle soit située dans une zone non aedificandi. Les travaux sont engagés en 1864 et s’achèvent en 1865. Dans les années 1980, la gare est devenue un important terminal de transport combiné équipé de plusieurs portiques de transbordement, mais  qui commence à être saturé à partir du début des années 1990, et le trafic des camions sur le boulevard Lebas et la rue de Cambrai provoque des nuisances importantes. Avec la mise en service de la nouvelle plate-forme multimodale Delta 3 à Dourges fin 2003, la gare Saint-Sauveur arrête ses activités.

Pour Lille 2004 la Ville de Lille aménage la halle A, la plus ancienne halle de la gare qui accueille le bistrot de St So et une salle de projection. La halle B (1925) avec une toiture composée de deux coques moulées en béton a été restaurée à la même époque accueille aussi maintenant régulièrement des expositions de Lille 3000 sur une surface de 5000 m2.

Sur la ZAC St Sauveur un projet contesté

La MEL et la Ville de Lille projettent  maintenant de construire 2500 logements, un gymnase, différents équipements et une piscine olympique sur les 23 hectares de la friche St Sauveur.  Ce projet de Zac a été soumis à une nouvelle enquête publique qui s’est achevée le 20 avril. 604 avis ont été déposés, très majoritairement hostiles au projet retenu, et réclamant plus d’arbres, moins de constructions, et une ville plus respirable. EELV a fait part en juin 2017 puis le 18 avril de son opposition à ce projet en demandant un meilleur respect de la biodiversité, une plus grande place consacrée à la nature, une meilleure prise en compte de la santé des lillois et une plus grande qualité des espaces publics.

Le Parc Lebas

Boulevard d’Italie, appelé ensuite boulevard des écoles en raison de la présence d’un côté du collège Jean Macé, ancienne école primaire supérieure de jeunes filles, ensuite lycée de filles puis collège mixte fermé depuis 2003 et de l’autre côté de l’école primaire supérieure de garçons Franklin devenue annexe du lycée de garçons Faidherbe (petit lycée et classes de la 6e à la 3e) et aujourd’hui collège Franklin.  L’espace central avec ses allées de marronniers s’est progressivement dégradé, la place de la voiture est devenue prédominante, de nouvelles voiries sont tracées, les terre-pleins se transformant en parkings sauvages. En 2002 la Ville décide de transformer l’espace central en Parc. De nombreuses réunions avec les riverains aboutissent au projet actuel, avec ses fameuses grilles rouges qui ont fait beaucoup parler. Et l’épisode resté fameux des grenades, qui avaient été apportées avec la terre végétale, et qui on retardé l’ouverture du Parc de plusieurs mois. Mais dès qu’il y a un rayon de soleil, le « parc rouge » est aujourd’hui bondé. Pourtant avant qu’il soit créé, on avait pu entendre que « ce jardin restera vide, il n’y a pas d’habitants à côté, c’est idiot de sacrifier un parking si utile… ». 14 ans après son ouverture le Parc Lebas nous montre bien aujourd’hui sous le soleil l’appétit d’espaces verts des lillois, qui n’est malheureusement pas près d’être satisfait.

Il avait été un temps question d’y installer là le Musée d’Histoire Naturelle à l’étroit dans ses locaux actuels. Mais le temps et la mérule ont fait leur oeuvre.  L’ancien Collège Jean Macé, à l’angle de la rue Gosselet, a été finalement vendu par le Conseil Municipal  de Lille le 25 janvier 2018  au promoteur Projectim, associé à Loger Habitat et Oria Promotion pour 13 millions d’euros (très au-dessus donc de l’estimation de la Direction immobilière de l’État qui était de 9,6  M€). D’ici quelques années on devrait donc avoir ici 175 logements, dont 61 logements sociaux  (parmi lesquels 20 s’adresseront aux personnes âgées), 18 logements locatifs intermédiaires et 96 logements en accession à la propriété, libre ou maîtrisée.

De l’autre côté de la rue Gosselet, les services de l’inspection académique rue Claude Bernard doivent rejoindre d’ici un an le nouvel immeuble du Rectorat en construction rue de Bavay. Que va devenir leur immeuble (propriété du Département) ? Pour l’instant rien n’a été dit officiellement, mais sur internet on peut découvrir un « projet non retenu »  de 65 logements pour 3950m² et 1380 m² de parking.

Quel avenir pour la MRES ?

crédit photos : Marc Santré

La Maison régionale de l’environnement et des solidarités (ex MNE) va fêter ses 40 ans cette année au mois de juin. La MNE est issue d’un accord entre les deux tours des municipales de 1977 entre la liste écolo  et celle de Pierre Mauroy. Il s’agissait pour les écologistes d’obtenir un lieu pour héberger les associations d’environnement, de consommateurs, de défense des droits de l’homme, un lieu pour exercer leur activité, se réunir, se rencontrer, proposer des débats et des expositions. « En aidant à l’organisation et au développement des associations de son réseau, la MRES contribue à renforcer leur capacité d’expression et d’intervention. Support fertile d’un foisonnement d’idées et d’initiatives, la MRES encourage leur mutualisation, leur enrichissement et leur rôle comme moteur de transformation sociale ». Mais aujourd’hui malgré son bilan remarquable, l’avenir de la MRES  qui accueille une centaine d’associations reste menacé : le nouveau Conseil régional a supprimé ses subventions, et la Ville veut récupérer ses locaux pour agrandir le Musée d’Histoire Naturelle.

Rue de Bruxelles, nous passons devant le Musée d’histoire naturelle et après la rue Malus, le groupe s’arrête devant une grande bâtisse carrée en briques peintes. En novembre 2015, l’Etat a cédé à Aréli ce bâtiment inoccupé. C’est l’ancien immeuble de la direction régionale de l’équipement, qui avait abrité à l’origine l’Institut Industriel du Nord (devenu Ecole Centrale partie à la Cité Scientifique). Depuis la mi-2017, c’est un centre d’hébergement et de réinsertion sociale géré par l’association Eole, avec 45 places de CHRS et 6 places de lits halte soin santé. Dans le cadre de la loi de « mobilisation du foncier public », l’Etat avait cédé cet immeuble à un prix inférieur à sa valeur, dans la mesure où le preneur s’engage à y construire des logements sociaux. Dans le cas présent, la vente a été consentie avec une décote du prix à 100%, ce qui constituait une première au plan national. C’est ce qui a permis de proposer à l’association Eole, gestionnaire du CHRS, un loyer acceptable.

L’ancien quartier latin lillois

A l’angle de la rue Jean Bart, place Georges Lyon, des dizaines d’étudiant·e·s prennent le soleil sur les marches de l’ancienne MEP (Maison de l’Education Permanente), qui a retrouvé sa vocation initiale de bibliothèque universitaire depuis l’arrivée de Sciences Po dans l’ancienne faculté de lettres rue Angellier, somptueusement restaurée. La biblio est ouverte 7 jours sur 7 jusque 22 h et est accessible à tous les étudiants des universités publiques. Nous jetons un coup d’oeil à l’intérieur : la grande salle de la MEP, (qui avait accueilli la 2ème assemblée générale de l’histoire du parti Les Verts en 1985), s’est transformée en espace de travail tout blanc.

Le retour d’étudiants sur cette place nous renvoie à une image oubliée : celle du quartier Saint-Michel comme pôle universitaire et laïc de Lille jusqu’à la fin des années 60. En 1858, l’annexion des villages de Wazemmes, Moulins, Esquermes et Fives entraîne l’urbanisation de dizaines d’hectares. C’est là que la Ville et l’Etat décide d’installer les universités qui étaient jusque là à Douai. En 1887, le secteur comprend la fac de médecine et de pharmacie (rue Jeanne d’Arc et Place Lebon), une faculté des sciences naturelles (autour de la rue Gosselet), une autre de droit (rue Paul Duez) et une dernière de lettres (rue Angellier). Dès les années 1910 le secteur est dénommé « le quartier latin ». Avec ensuite la construction du célèbre restaurant universitaire U1 rue de Valmy géré par l’AGEL Unef. La construction de ce quartier universitaire a notamment pour objectif de contrer la construction des établissements catholiques qui investissent Vauban et qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de l’Université catholique. Un participant à la visite nous rappelle que c’est l’importance des investissements mobilisés pour la construction de « la Catho » qui a empêché à l’époque l’achèvement de la Cathédrale de la Treille.

Des milliers d’étudiants gravitent autour des places Philippe-Lebon et Jeanne-d’Arc et les riverains se plaignent déjà des nuisances liées au bruit et aux fêtes estudiantines. Dans les années 70, la délocalisation des universités vers Villeneuve-d’Ascq (Cité Scientifique pour Lille 1, Pont de Bois pour Lille 3 et la fac de Droit) et vers le CHR (pour la fac de médecine) voit le secteur St-Michel perdre sa population étudiante..

Rue Angellier la Synagogue fait face au Temple.

Construite par l’architecte lillois Théophile Hannotin, la synagogue, d’inspiration romano-byzantine, a été inaugurée en 1891, sur un terrain mis à disposition par la Ville. Elle a été inscrite comme monument historique en 1984. C’est la première synagogue construite dans le Nord, suite à importante immigration de juifs en provenance notamment d’Alsace après la guerre de 1870.

Place du Temple, le temple protestant, construit sur un terrain mis à disposition par la ville de Lille, a remplacé en 1871 le premier lieu de culte protestant lillois, situé depuis la Révolution dans l’ancienne église des Bons-Fils, rue de Tournai, démolie lors de la construction de la gare Lille Flandres.  Le Temple, d’une capacité prévue est de 800 places, tribunes comprises est bâti selon les plans de l’architecte strasbourgeois Alphonse Roederer. Il est aujourd’hui inscrit comme monument historique. Un site propose un itinéraire protestant dans la ville.

Le retour du façadisme

Sur la Place du Temple, nous découvrons sur la gauche à l’angle de la rue Jeanne d’Arc et de la rue Gauthier de Chatillon ce qu’il reste de l’ancienne faculté de Pharmacie, c’est à dire pas grand chose. Les bâtiments ont été rasés, seules subsistent les façades, renforcées d’une doublure en béton. On pensait cette mode du façadisme abandonnée, mais à l’évidence ce n’est pas le cas. Cédé pour 11,4 millions d’euros par la Ville de Lille au promoteur Finapar, le périmètre était quasiment à l’abandon depuis le départ du CRDP à Fives en 2007. Il n’était plus occupé que par le Lions Club qui y stockait des livres pour sa foire annuelle sur la Place Rihour, par l’institut Avicenne et par le centre culturel britannique qui y avait trouvé refuge depuis la fermeture du Consulat. On nous annonce bientôt ici 200 logements, un hôtel-restaurant avec « un nouveau concept », une galerie d’art et même le retour du Centre culturel britannique.  Mais les quelques très beaux arbres des cours intérieurs qui ont été abattus ne reviendront pas.

Par la rue Jeanne d’Arc, nous rejoignons le boulevard de la Liberté que nous traversons vers la rue de Valmy.

La nature reste une variable d’ajustement à Lille, pas une priorité.

Face à nous la place Jacquard et la place Gentil Muiron étaient il y a encore quelques semaines bordées d’arbres qui ont été sacrifiés pour des projets immobiliers. Nouvelle démonstration qu’à Lille la nature n’est considérée que comme une variable d’ajustement, pas comme un enjeu essentiel pour la vie et la santé des habitants. Du côté de la résidence Jacquard, Vilogia Premium a coupé tous les arbres pour construire City’Art, 19 appartements du studio au 3 chambres. de 31 à 89 m², qui seront vendus en résidence principale exclusivement. De l’autre côté, c’est l’alignement d’arbres sur la voie publique qui a été sacrifié pour faciliter la construction de plusieurs immeubles qui accueilleront au total 150 logements et des locaux d’activité à l’emplacement de l’ancienne maternité Salengro. Il n’est pas question ici de remettre en cause la construction des ces logements, mais il est incompréhensible que la préservation de ces arbres n’ait pas été imposée par la Ville de Lille dans les plans. La prise en compte de la valeur des arbres abattus, imposée par Lise Daleux ne compense malheureusement pas leur qualité. A Lille, on en est encore à compenser au lieu d’éviter et de réduire la perte de biodiversité. La construction de ces immeubles a permis de réaliser des fouilles archéologiques dont les découvertes vont enrichir l’histoire de cette partie de la ville depuis l’époque gauloise. A l’époque de la rénovation de St Sauveur dans les années 1960, aucune fouille n’avait  en effet été réalisée.

Par l’avenue Kennedy (ancienne avenue de la Rénovation) nous rejoignons la rue Pierre Mauroy (ancienne rue de Paris).  Nous jetons un oeil dans l’Hermitage Gantois, toujours propriété du CHR qui  l’a confiée par bail emphytéotique à la SLIH qui l’a restauré et transformé en hôtel. On peut le visiter librement et des visites guidées sont organisées régulièrement part l’association du Musée Hospitalier.

En 2013 le patrimoine privé du CHRU de Lille est composé de 114 immeubles représentant 198 baux d’habitation, 24 baux cx et 79 baux divers pour un revenu de 2 M€ ; 929 h représentant 232 baux ruraux en France, 28 en Belgique et 36 baux de chasse pour un revenu de 0,2 M€ ;

Nous traversons la Résidence du Beffroi construite sur l’ancien quartier St Sauveur entre 1962 et 1965 par les architectes J. Willerval, P. Lagarde et P. Rignol.  Elle compte 258 logements avec des commerces, et des bureaux en rez de chaussée et un parking souterrain sous la dalle centrale.

La DécouVerte s’achève un peu avant 17 h à la station de métro Mairie de Lille.

Prochaine découVerte le samedi 9 juin à 14 h 30

crédit photos : Marc Santré