DécouVerte de Pellevoisin avec EELV Lille samedi 17 février 2018
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Il fait un temps magnifique en ce samedi 17 février. 56 personnes sont rassemblées à 14 h 30 sur la place de la médiathèque autour de Dominique Plancke pour partir à la DécouVerte de Pellevoisin proposée par EELV. Avant que cet imposant groupe ne quitte la place, notre guide nous dresse un rapide rappel historique : St-Maurice faisait partie jusqu’en 1858 de la commune de Fives, c’était le Faubourg de Roubaix, situé sur une très ancienne voie de Lille à Roubaix qui apparaît sur les plans du début du 18ème siècle.

Un faubourg campagnard et industriel devenu essentiellement résidentiel

Dans la première partie du 19ème siècle, Fives se développe avec la révolution industrielle et l’arrivée du chemin de fer en 1842. Des dissensions se font jour entre les notables de Fives qui se développe plus rapidement et ceux du secteur qui n’est pas encore St-Maurice, dissensions qui se cristallisent autour de la construction de l’église paroissiale Notre Dame de Fives, qui tourne le dos au Faubourg de Roubaix. Les habitants du Faubourg de Roubaix décident de construire leur propre église, St Maurice des Champs et demandent leur autonomie communale. L’absorption de Fives par Lille par décret impérial en 1858 met fin à la querelle. Fives et St-Maurice des Champs deviennent des quartiers de Lille.

Lors de l’installation des 10 mairies de quartier à la fin des années 1970 à Lille, St-Maurice devient St-Maurice Pellevoisin pour prendre en compte le secteur situé au nord du quartier, vers Marcq en Baroeul, autour de l’église ND de Pellevoisin, construite elle en 1909.

Le quartier St-Maurice Pellevoisin est aujourd’hui un quartier essentiellement résidentiel, même s’il compte deux très gros employeurs : la MEL, rue du Ballon, et l’hôpital privé de La Louvière. Mais au 19ème siècle et dans la première partie du 20ème siècle le quartier était aussi industriel. On y comptait en effet deux brasseries, une malterie, une briqueterie, une imprimerie et plusieurs manufactures textiles plus quelques petits ateliers métallurgiques.
Sur la rue du Faubourg de Roubaix, qui reste aujourd’hui la colonne vertébrale du quartier, à l’angle de la rue St Gabriel (là où il y a aujourd’hui le Crédit Mutuel), on trouvait un estaminet à l’enseigne du Chevalier Français. A côté vers l’actuelle rue Gounod s’installe en 1834 sur une parcelle de 8603 mètres carrés la filature Edmond Cox, qui compte 250 ouvriers en 1859, et qui disparaît après la mort de son créateur en 1879.

Sur ce parvis de la médiathèque situé juste devant la sortie du métro, nous sommes sur l’ancien domaine de la famille Lenglart (Charles Lenglart fut entre autres négociant, député, conservateur du Musée de Lille), vendu en 1933 à des religieuses franciscaines pour y abriter un foyer de jeunes et leur Communauté. Celles-ci en vendent une première partie, là où est aujourd’hui la station de métro, puis ne conservent que le fond de la parcelle pour y construire une maison de retraite, cédant le reste à l’Office d’HLM qui y construit en 1977 la résidence du Lion d’Or (numéros impairs). L’autre partie de cette résidence, les numéros pairs, a été construite quant à elle sur un ancien dépôt de tramways fermé en 1966.

Une boîte à livres, qui permet l’échange de livres a été installée il y a quelques mois sur les grilles de cette place par un groupe d’habitants du quartier, le « Collectif autour de la médiathèque », qui avait d’abord été créé sous le nom d’« en attendant la médiathèque » avant l’ouverture de celle-ci en mars 2014. Le Collectif continue à organiser régulièrement des animations autour du livre et de la lecture et envisage de construire d’autres boîtes à livres dans le quartier.

Nous passons entre les numéros pairs et les numéros impairs du groupe HLM par un petit passage malcommode, et souvent gorgé d’eau, mais qui pourtant est le seul accès au métro pour toute une partie du quartier. L’espace sur lequel aboutit ce passage manque d’entretien et donne aujourd’hui l’impression d’être à l’abandon. Le schéma de quartier avait prévu une requalification de cet ensemble, mais pour l’instant rien n’a été fait.

 

Notre groupe jette un regard sur la gauche vers l’Accueil, un EHPAD, établissement pour personnes âgées construit en 1977 par la congrégation religieuse alors propriétaire. L’Accueil est aujourd’hui géré par le Groupement des hôpitaux de l’institut catholique de Lille, et accueillait en 2016 40 résidents, parmi lesquels treize religieuses et seulement quatre hommes. La reconstruction débutée en 2016 et qui vient de s’achever a porté la capacité à 70 lits.

Un quartier qui reste marqué par l’emprise foncière des établissements religieux.


Le grand séminaire a été construit sur une ancienne briqueterie sur un terrain de près de 3,5 hectares. Ancienne briqueterie Liénard-Lefebvre, elle deviendra en 1905 la briqueterie Coisne et Dehem, encore citée en 1926 au 52 rue St Amé. L’exploitation de l’argile pour la fabrication de briques explique le fait que dans certaines rues du quartier et de Fives les jardins soient nettement plus bas que la voirie.

La première pierre du Séminaire a été posée en 1930 et l’inauguration a eu lieu le 28 septembre 1931. La façade porte l’inscription « Spes messis in semine » (l’espoir des moissons est dans la semence). Cet imposant bâtiment hébergeait jusqu’à aujourd’hui 13 séminaristes, mais aussi les archives diocésaines et des locaux pour des formations des laïcs. L’ancien directeur avait remis en état le potager, le verger et installé un rucher qui sont aujourd’hui gérés par une équipe de jeunes chrétiens. Le terrain de football accueille le club de foot du quartier dans le cadre d’une convention avec la Ville de Lille. La chapelle du séminaire, qui avait hébergé quelques temps les répétitions de l’Orchestre National de Lille dans les années 80 a été remise en état, débarrassée du faux plafond et du plancher surélevé installés à l’époque.

Le quartier est très marqué encore aujourd’hui par les emprises foncières des établissements catholiques. Outre le Grand Séminaire et l’Accueil, on y trouve le lycée Ozanam et le centre de formation des maîtres de l’enseignement catholique, la maison de retraite des Buissonnets, la congrégation des Pères du St Esprit, le Couvent des Dominicains, les deux groupes scolaires St Denis et Ste Anne-St Joachim, sans compter la Mosquée El Forkane (qui n’est autre qu’une ancienne chapelle des Dominicaines)

Une urbanisation continue des années 30 aux années 60

Cette partie du quartier est très marquée par les maisons et trois immeubles construits par les Habitations Economiques du Nord, organisme parent du CIL, devenu Vilogia. Rue Branly, rue Euler, rue Fermat, rue Laplace, rue Le Verrier, ce sont plus de 150 maisons en briques, avec de petits jardinets devant, et un jardin à l’arrière, de type F4 et F5 qui ont été construites entre 1955 et 1958. Ce quartier était à l’origine dotée d’une très forte homogénéité sociale, puisque l’accession à la propriété de ces maisons était destinée aux employés du service public ou para-public. Ces maisons accueillaient des familles parfois très nombreuses (jusqu’à 10 enfants). Elles sont aujourd’hui très recherchées. Beaucoup ont été agrandies sur l’arrière et certaines sont aujourd’hui réhaussées d’un étage par leurs nouveaux propriétaires.

La rue Hippolyte Lefebvre comporte quelques belles façades des années 30 et de l’après-guerre. Certaines maisons sur le côté gauche vers la rue Gassendi ont des jardins très profonds. Avant de nous engager rue Gassendi, nous jetons un œil sur la cime des magnifiques arbres du Parc de Buissonnets, ouvert par la Ville de Lille en juin 2009 après qu’elle ait acheté une partie du parc de la résidence des Buissonnets, qui donne sur la rue de la Louvière. Ce parc a notamment conservé son verger de pommiers.

Histoire de caoutchouc

Par la rue Germain Pilon nous rejoignons le square Laplace dont Lise Daleux, adjointe au Maire (EELV) en charge de la nature en ville, nous explique qu’il va faire l’objet en 2018 d’une restauration issue d’une concertation avec les riverains. Elle rassure aussi une participante qui s’inquiétait du démarrage maintes fois annoncé du début des travaux du square des horticulteurs à l’angle de la rue de la Madeleine et de la rue du Faubourg de Roubaix : ces travaux seront bien réalisés cette année.

Au fond de la place se dressent les cheminées de l’usine Borflex, située rue St Luc. Cette usine qui fabrique de petites séries de pièces techniques en caoutchouc pour le ferroviaire ou l’aéronautique s’appelait autrefois la CAFAC. La pollution chronique qu’elle émettait avait provoqué la création d’une association de défense de l’environnement, Hevea, qui avait finalement obtenu la mise aux normes de cette usine qui emploie encore plusieurs dizaines de personnes.

Rue Germain Pilon, le bailleur social Vilogia vient d’achever la construction de deux nouveaux immeubles de logements, après avoir réhabilité les deux immeubles plus anciens qui dataient du début des années 1960.

Mais pourquoi ce nom de Pellevoisin ?

Par la rue Faraday, nous rejoignons le Parvis de l’église Notre Dame de Pellevoisin, dont la façade est en cours de ravalement. Le projet immobilier affiché sur le site de l’ancienne salle paroissiale est en panne depuis deux ans du fait de recours engagés par des riverains.

La paroisse de Pellevoisin fut créée en 1906 en raison de la démographie croissante dans le secteur du Buisson, à cheval sur Lille et Marcq en Baroeul. Son nom provient du village de Pellevoisin, dans l’Indre, où en 1876 une jeune femme nommée Estelle Faguette fut guérie de la tuberculose après avoir vu la Vierge. Le culte de Notre-Dame de Pellevoisin fut autorisé par l’évêque de Bourges dès 1877. Une fresque rappelle la scène du miracle dans le chœur de l’église lilloise. La pose de la première pierre de l’édifice eut lieu en août 1909, quatre ans après la promulgation de la loi sur la séparation des Églises et de l’État, et le bâtiment fut achevé en 1911. Cette église est l’œuvre de l’architecte régionaliste Louis-Marie Cordonnier (1854-1940), auteur de nombreux hôtels de ville et lieux cultuels de la région. Notre-Dame-de-Pellevoisin rompt avec son style de prédilection, qui traduit autant qu’il façonne l’identité architecturale du Nord de la France. Impliqué dans le projet dès 1904, Louis-Marie Cordonnier réalise plusieurs avant-projets où il mêle des influences venues du Moyen Âge.

Rue Alphonse Leroy, nous passons devant le majestueux groupe scolaire Marcel Sembat-Anatole France, qui fut construit avec l’école maternelle Jules Simon par l’architecte Léonce Quesnoy de 1926 à 1931. Il fut victime d’un incendie dans la nuit du 4 au 5 février 1965.

Le Parc Saint Maur un ensemble à part dans le quartier

Rue du Buisson, Mme Dimey et M. Wauquier, habitants de la résidence du Parc St Maur nous présentent leur résidence et son histoire. Jusqu’au début des années 1960, la ferme Courouble occupait toute la superficie du Parc St-Maur actuel. Le corps de ferme principal était situé à peu près à l’emplacement de la résidence Citeaux. Une allée pavée y menait depuis la rue du Buisson face à l’école maternelle Jules Simon. Les pâtures s’étendaient jusqu’à l’avenue de la République près du carrefour St-Maur.

La résidence du Parc St Maur construite dans la deuxième partie des années 60 compte 726 logements avec 4 groupes : Breteuil, Citeaux, Les Andelys,et Dampierre. C’est la plus importante copropriété au nord de Paris. Le projet d’origine prévoyait 1000 logements avec un 5ème groupe qui n’a pas été construit de l’autre côté de l’avenue de Mormal, mais où est toujours installée la chaufferie collective. La résidence comporte un immense parking souterrain sous la pelouse centrale, avec 450 emplacements.

Les deux architectes (Jean Dubuisson et Guy Lapchin) se sont inspirés pour le plan masse de la résidence du labyrinthe de la Funquée, alors situé à l’angle de la rue du Buisson, et de la carrière de la Funquée. Célèbre estaminet qui a fait l’objet de nombreuses cartes postales, il proposait aux lillois le dimanche un grand labyrinthe végétal, des jeux et des grandes balançoires.

Jean Dubuisson, né à Lille en 1914 est le fils de l’architecte Emile Dubuisson qui construisit l’hôtel de ville de Lille, fut l’un des architectes majeurs de la Reconstruction et des Trente Glorieuses ; on lui doit en effet de nombreux grands ensembles de logements sociaux à travers le pays, mais aussi des immeubles de bureaux et des bâtiments publics ou religieux.

L’architecte Guy Lapchin (1903-1991) fut nommé en 1943 architecte en chef du Comité Inter-professionnel du Logement de Roubaix-Tourcoing. Ce comité avait été créé à l’initiative d’Albert Prouvost, industriel du textile, pour résorber l’habitat insalubre du secteur et construire de nouveaux logements pour les ouvriers. Guy Lapchin construit pour le CIL plus de 10 000 logements entre 1943 et 1957 avant d’ouvrir sa propre agence..

L’avenue Duray, une curiosité locale

Nous remontons la rue du Buisson pour nous engager avenue Duray qui continue à arborer une belle plaque rouge « voie privée » qui ne correspond pas à la réalité. Cette voirie fait bien partie du domaine public et vient d’être enfin d’être aménagée par la MEL. Depuis une vingtaine d’années quelques riverains s’y opposaient en prétextant être propriétaires d’une partie de la voirie qui n’était jusqu’ici qu’un chemin en schiste qui se dégradait chaque hiver. Ce sont eux qui avaient obtenu l’apposition de la plaque voie privée, qui s’est avérée ne pas correspondre à la réalité juridique.

Nous saluons au passage devant son club-house Jean Yves Caliez, Président du club de football l’E.S. Lille Louvière Pellevoisin, qui après celui de Fives est le plus important club de foot de Lille en terme de licenciés, et qui dispose de deux terrains : celui en herbe du Séminaire et celui en synthétique de l’avenue Duray.

L’avenue qui est en cul de sac donne accès à une double rangée de petites maisons dos à dos : la cité Ste Anne, et plusieurs magnifiques petites villas de style balnéaire. La dernière est dotée d’un pigeonnier encore en activité. L’un des habitants vient saluer notre groupe : il habite là depuis 10 ans, et se félicite que la rue ait enfin été aménagée. Jusqu’ici les maisons n’étaient pas raccordées au tout à l’égout et les eaux sales se perdaient on ne sait trop où vers le square Wannoschot.

Parc Monceau et avenue Salomon, un couvent et de belles demeures

Nous retournons sur nos pas, reprenons la rue du Buisson et tournons dans la rue de Mormal pour traverser le Parc St Maur jusqu’au square de l’Ermitage, dont les petites maisons sont plus anciennes (1958) que le Parc, qui nous permet de rejoindre l’avenue Emile Zola.

Juste à la limite de la Madeleine se trouve une station de voitures en autopartage Citiz (anciennement Lilas). Les premiers clients de cette station ont été les Dominicains du Couvent de l’avenue Salomon, qui avaient hérité de voitures d’occasion polluantes et coûteuses en entretien. L’autopartage a représenté pour eux une alternative intéressante sur le plan financier et sur le plan écologique.

Par l’avenue du Parc Monceau et l’avenue Salomon, qui sont bien elles, des voies privées, ce qui explique leur manque d’entretien, nous longeons de très belles propriétés. L’avenue du Parc Monceau rejoint la rue du Ballon à proximité du l’ancien jardin botanique de la ville de Lille, sur le territoire de la Madeleine. L’ancienne Orangerie est en cours de transformation en logements.

Avenue du Parc Monceau, le couvent St Thomas d’Aquin, plus connu sous le nom de Couvent des Dominicains a été inauguré en 1957 dans un très beau parc arboré de deux hectares et achevé en 1965. Il est inscrit au titre des monuments historiques et a été le premier bâtiment religieux à recevoir le label « Patrimoine du XXe siècle ». C’est une œuvre des architectes Pierre Pinsard et Neil Hutchinson. Il est fait de briques, de béton mais aussi de lumière et de verdure. La chapelle a été restaurée il y a quelques années. Chaque année l’association Clé de Soleil y propose un concert gratuit en lancement de sa saison estivale.

Sur les hauteurs de Lille

Arrivés au carrefour des rues du Ballon, de la Louvière du Bois et du Buisson, nous sommes sur la ligne de crête qui va d’Hellemmes à Marquette et qui a été utilisée par Louis XIV lors du siège de Lille en 1667. Nous somme ici sur l’un des points hauts de Lille que nous « surplombons » du haut de nos 40 m. Le dénivelé est aujourd’hui peu perceptible, sauf pour les cyclistes !

Le Dieu de Marcq est le nom d’un calvaire érigé au milieu d’un cimetière de soldats. Dans sa monographie de Saint Maurice des Champs, le Chanoine Delrue affirme « qu’il s’agissait de soldats français tués au siège de 1667. En 1899, Monsieur Henri Maes, creusant la terre dans son jardin rue des Vicaires, y trouva un squelette et des monnaies au chiffre d’Henri IV. D’autres squelettes en plus grand nombre étaient réunis le long des fossés qui bordaient la rue de La Louvière ». Le calvaire du Dieu de Marcq détruit à la Révolution sera remplacé en 1856 à l’initiative de Monsieur Louis Salomon, fabricant de tuiles, par le calvaire qui existe toujours à l’angle de la rue du Ballon.

L’hôpital de la Louvière a été construite en partie sur l’emplacement de la Brasserie Maes, fondée en 1881, et dont l’activité s’acheva en 1964 après avoir employé jusqu’à 40 personnes. Il subsiste de la Brasserie une cave en briques sous la pelouse sur le côté gauche du terrain de la Clinique. Comme beaucoup de brasseries de l’époque, la Brasserie Maes possédait une quarantaine de cafés dans la métropole dont elle était le fournisseur exclusif, et elle avait un réseau très développé de livraison à domicile.

C’est aussi rue de la Louvière qu’Alfred Mongy fait construire en 1886 un réservoir de 9500 mètres cubes pour approvisionner en eau le secteur. Jusque là, l’approvisionnement, notamment pour l’industrie se faisait à l’aide de forages dans la nappe. Le réservoir de la rue de la Louvière, toujours en activité, est de type « plat maçonné », avec des références aux fortifications de Vauban. Un autre château d’eau plus récent a été construit juste à côté, et baptisé « la soucoupe volante » par les générations d’enfants du groupe scolaire Jean Zay situé à son pied.

 

La rue du Chevalier Français a été ouverte en 1867 sur des terrains qui appartenaient aux Hospices, c’est à dire au CHR d’aujourd’hui. A l’époque elle conduit aux champs et ne comporte en 1874 qu’un médecin et une savonnerie industrielle. Au n° 8 de la rue s’installeront les ateliers de fonderie Guyot puis la fabrique de pompes Defrance, dont les bâtiments ont été démolies pour laisser la place en 2013 à la nouvelle résidence dont les façades font encore aujourd’hui débat.

La DécouVerte s’achève à son point de départ devant la médiathèque. L’importance du groupe, les rencontres imprévues et le soleil qui incitait à flâner plutôt qu’à se presser expliquent le retard de près de 45 minutes sur l’horaire prévu.

Crédits photos : Philippe Lagatie, Dominique Plancke et D.R.

Pour en savoir plus sur le quartier : deux documents indispensables :

Et sur les brasseries de Lille (et notamment de St-Maurice Pellevoisin)  on trouve des éléments intéressants sur ce site .

Prochaine DécouVerte samedi 14 avril à 14 h 30